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Les voies respiratoires

 

Un peu d’anatomie …
Le système respiratoire commence par les naseaux: l’air inspiré y est réchauffé, tandis que la muqueuse nasale forme une première barrière contre les impuretés de l’air.
Dans la cage thoracique, la trachée-artère se sépare en deux bronches principales qui se ramifient ensuite en petites bronchioles. Chaque bronchiole se termine par une alvéole. Entre les alvéoles se trouve un tissu conjonctif souple, qui contient beaucoup de vaisseaux sanguins, lymphatiques et des nerfs. C’est dans l’alvéole que se déroule l’échange: l’oxygène qui se trouve dans les poumons est absorbé dans les voies sanguines via les capillaires. Les parois des voies respiratoires sont, comme les fosses nasales, recouvertes d’une membrane muqueuse qui constitue un barrière contre les grains de poussière. Ces polluants, comme donc la poussière, sont capturés par les mucosités et transportés par des cils vibratiles jusqu’à la gorge.
La toux est le plus souvent déclenchée par une réaction inflammatoire des muqueuses, elle peut être provoquée par un virus et/ou des bactéries, par des mycoses ou par un excès de poussières inhalées, provoquant des allergies.

… et de physiologie
Le résultat final de l’entraînement d’un cheval dépend surtout d’un facteur important: l’apport d’oxygène dans les tissus. L’oxygène est essentiel pour une production efficace de l’énergie et donc pour les contractions des muscles. Un manque d’oxygène provoque immédiatement une diminution de l’effort. Ce sont surtout les chevaux de sport qui sont exposés à un danger d’infection: ils sont souvent - ou toujours - à l’écurie, ils voyagent beaucoup, et le va et vient des chevaux dans les écuries apporte un grand risque de contagion…
Lors d’une inflammation, les sécrétions de mucosités augmentent, celles-ci deviennent plus visqueuses et ne sont plus évacuées correctement. Par une augmentation de son activité respiratoire, le cheval va essayer de mobiliser ses mucosités ce qui peut provoquer des picotements de la gorge. La toux est un réflexe d’élimination, celui-ci ne doit absolument pas être réprimé, au contraire. La question doit se poser ainsi: ‘quelle est la cause de la toux et que pouvons nous y faire ?
Une toux sèche est douloureuse, non productive et ne sert à rien. Il faut la combattre le plus rapidement possible.
Une toux humide, grasse est productive et utile, elle évacue les sécrétions des bronches. Il ne faut surtout pas la supprimer, mais administrer plutôt des expectorants.

Infections :
Le plus souvent en cas d’inflammation aiguë, on sera en présence de virus: on note un jetage nasal clair, de la toux, une fièvre qui persistera quelques jours et une baisse d’appétit. Généralement, une amélioration est constatée après 3 à 4 jours.
Les virus les plus connus sont ceux de l’influenza et de la rhinopneumonie. Prévoir 3 à 4 semaines de repos après une infection virale. En cas d’influenza, on prévoira une convalescence plus longue, ce virus très pathogène peut conduire à des lésions d’organes tels que le cœur. D’où l’importance d’une vaccination rigoureuse.
Maintenez, autant que possible, le cheval au pré, il a besoin de beaucoup d’air pur. Donnez lui du foin mouillé et pas de paille. Favorisez le rétablissement par l’apport de produits qui vont fluidifier les sécrétions bronchiques et augmenter la résistance de l’animal. Une bonne combinaison associe Iodamine Equine à un mélange de substances végétales comme Equi’drink Respiratoire ou Equi’mélange Respiratoire.
Une infection virale déprime l’immunité et altère les muqueuses respiratoires ce qui prédispose à une infection bactérienne secondaire; la fièvre augmente de nouveau, le cheval paraît plus malade encore, il perd l’appétit, la toux devient plus importante. On constatera une dyspnée marquée; il est urgent d’avoir recours au vétérinaire pour instaurer un traitement énergique afin d’éviter une bronchite chronique.

Allergie :
Si votre cheval est (hyper)sensible aux éléments fongiques présents dans les foins ou la paille, il vaut mieux le laisser dehors. Si ce n’est pas possible, logez-le au moins dans une écurie propre, sèche et bien ventilée et vaporisez son foin et sa paille avec Equi’vap Respiratoire. L’hypersensibilité du cheval à la poussière n’est pas nécessairement constitutionnelle, elle peut aussi provenir d’une exposition prolongée à des vapeurs ammoniacales, à un air pollué, à des poussières ou être consécutive à une infection.
Les chevaux aussi connaissent le “rhume des foins”- hypersensibilité aux pollens - on constate: jetage nasal, toux associée ou non à encensement.
Du fait d’une réaction d’hypersensibilité, les petits muscles qui entourent les bronchioles peuvent se contracter, de sorte que le passage de l’air dans les poumons est fortement freiné. Les échanges des gaz respiratoires étant déjà rendus plus difficiles du fait de l’excès de production de mucosités, le cheval est continuellement essoufflé, il a une respiration sifflante et une toux grasse et sourde. Le plus souvent l’inspiration s’accélère, tandis que l’expiration se fait en deux temps (expiration biphasique).
Un cheval présentant ces signes doit recevoir un fourrage complet et concentré ou une herbe ensilée. Il doit être isolé en phase de maladie aiguë car le simple fait de remuer du foin ou de la paille le long de son box peut déjà déclencher une réaction. Vous pouvez aider votre cheval en lui donnant des plantes et des suppléments alimentaires actifs sur la fluidité des sécrétions bronchiques, sur la réduction de l’inflammation et capables d’augmenter la résistance de l’organisme (Equi’drink Immunotonic).
Un cheval souffrant d’hypersensibilité au niveau des voies respiratoires ne se séparera jamais de cette affection, mais vous pouvez éviter le pire par une bonne hygiène, une bonne alimentation et des additifs appropriés.
Des recherches récentes ont mis en évidence que le cheval allergique a un besoin d’antioxydants plus élevés que la normale. Pour cela, NAF a mis au point Respirator *****, un produit dont les ingrédients naturels ont été sélectionnés pour leurs propriétés antioxydantes très puissantes.

La pousse et l’emphysème :
Trop souvent, on entend le diagnostic “votre cheval est emphysémateux”, parfois même lorsque le cheval ne tousse que depuis très peu de temps. D’abord il faut comprendre que l’emphysème n’est pas une maladie, mais un état dans lequel le cheval se trouve. Un état, malheureusement, irréversible. A cause des toux répétées, les alvéoles sont détruites définitivement. Les muqueuses enflammées sont très sensibles et toutes les particules inhalées provoqueront une réaction qui aura pour conséquence une production encore plus importante de mucosités. Si ce “cercle vicieux” persiste, il y a passage au stade chronique et les voies respiratoires s’encrassent de mucosités. Les parois des bronchioles s’enflamment et s’épaississent et les alvéoles s’encombrent. Tout ceci empêche l’air d’entrer. On parle aujourd’hui de M.P.O.C. ou pousse.
On ne devient pas poussif brutalement d’un jour à l’autre, mais l’état est malheureusement irréversible. Les chevaux poussifs ont généralement une petite toux sèche, des naseaux dilatés et des difficultés respiratoires, notamment au niveau de l’expiration.
Ici aussi même refrain: une écurie propre, fraîche et si possible sans poussière. Il faut aussi adapter la nourriture.
Lors d’infections chroniques, il est bon de donner au cheval un supplément alimentaire contenant: MSM-soufre, hesperidin et vitamine C, comme Respirator Boost*****. Administrer Respirator Boost***** pendant 15 jours dans tous les cas ou le système respiratoire est fortement sollicité et ensuite continuer avec Respirator *****.
MSM-soufre possède des propriétés anti-inflammatoires naturelles. Hesperidin (vit. P) renforce principalement les capillaires. La vitamine C , antioxydant puissant participe à l’augmentation de résistance de l’organisme. A côté de cela, on peut donner des plantes qui aident à la fluidification des mucosités comme l’ail et le fenugrec. Pensez également à l’Inhalateur avec Equi’diff Respiratoire.
Pour le traitement des chevaux poussifs, ne pas oublier un bon drainage: Equi’drink Drainage.
Un nettoyage régulier du foie et des reins, associé à des cures de Biotics sont indispensables: avec ses difficultés respiratoires le cheval poussif perturbe sa flore intestinale en permanence.

Bronchite vermineuse :
Parmi les causes de pathologie pulmonaire, on mentionnera les strongles pulmonaires, agents de la bronchite vermineuse. L’apparition de cette maladie semble plus fréquente lorsque des chevaux et des ânes pâturent ensemble; 50% des ânes hébergent des strongles pulmonaires, il n’extériorisent pas de symptômes mais éliminent des larves de vers dans leurs crottins; ils sont à l’origine de l’infection des chevaux qui présenteront des signes de bronchite après 4 à 6 semaines. Un pré où des ânes ont séjourné peut être source d’infestation même après un an. Mieux vaut ne pas mélanger les espèces sur un même pâturage.

La gourme:
Infection très contagieuse et largement répandue, surtout chez les jeunes chevaux, causée par une bactérie: Streptococcus Equi. La transmission se fait par contact direct, lors de rassemblement de chevaux: concours etc. et indirect: palefreniers, matériel etc. La maladie apparaît surtout par temps froid et humide: de l’automne au printemps.
Dans un premier temps il y aura un gonflement des muqueuses de la gorge, le cheval présente des difficultés de déglutition, le cheval “tend le cou” en permanence et tousse. Puis surviennent un écoulement nasal important, un manque d’appétit et une fièvre permanente. A ce stade, l’administration d’antibiotiques garde tout son intérêt.
Quand, par la suite, l’infection s’étend aux ganglions lymphatiques, le cheval peut présenter une dyspnée.
S’il se forme des abcès: les laisser mûrir (1 à 2 semaines), veillez à ce qu’ils s’ouvrent vers l’extérieur. A ce stade les antibiotiques sont inopérants: le germe est protégé au sein de l’abcès et ne peut être atteint.
La gourme est alors en phase latente mais le germe peut se réactiver à la moindre occasion. Dans ce cas le cheval demeure maladif et peut présenter des fièvres nocturnes.
Quelques complications sont à craindre: affections pulmonaires, hépatiques ou rénales, anémie et même, dans des cas graves: atteinte des articulations, pneumonie, synovite et oedème des membres.
Le cheval atteint de gourme doit être isolé et soigné en respectant des règles d’hygiène rigoureuses, aussi bien pour le cheval que pour les soigneurs, le bâtiment et le matériel.
Préparez lui des mashes et surveillez la température des autres chevaux.
Un cheval qui a eu la gourme est généralement immunisé.
Vous pouvez renforcer les défenses de votre cheval avec une cure de Equi’drink Immunotonic, Iodamine EquineEqui’drink Drainage et Biotics.

Vous pouvez aider votre vétérinaire en préparant les réponses aux questions suivantes:
*depuis quand tousse le cheval;
*à quel moment: pendant le travail ou plutôt après, au box, seulement en mangeant et si oui: avec quelle nourriture, en permanence ou par crise ...;
*y-a-t-il un changement par temps sec ou humide;
*la toux est-elle: dure, sèche, irritée, profonde, chronique, humide;
*y-a-t-il un jetage nasal, si c’est le cas: 1 ou 2 naseaux, quelle couleur (blanc, jaune, vert), permanent, accentué ou pas pendant le travail;
*manifeste-t-il un changement de comportement, d’appétit, de respiration;
*y-a-t-il de la fièvre, si oui: depuis quand, combien, toute la journée;
*est-ce que d’autres chevaux toussent dans l’écurie;
*le cheval est-il connu pour être sujet à des problèmes digestifs (intestinaux, gastriques), il y a en effet une étroite relation entre les deux systèmes (digestif et respiratoire).