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La digestion - les ressources de digestion

Les levures, pré- et probiotiques
De plus en plus, on se rend compte que “tout le cheval est dans son intestin”. L’idée d’un bon fonctionnement des intestins et de l’utilité des levures et des pré- et probiotiques commence à être admise, aussi bien par les propriétaires, entraîneurs, cavaliers que par les vétérinaires.

Les levures
Yea-Sacc1026 est une culture de levures vivantes de la souche Saccharomyces cerevisiae 1026. Ce n’est pas un hôte habituel du tube digestif du cheval mais ce n’est absolument pas une substance dopante pour le cheval.
Yea-Sacc entraîne une forte augmentation de la population bactérienne totale et plus particulièrement de la population des bactéries cellulolytiques. Tout excès d’amidon dans le caecum induit des fermentations excessives avec baisse de pH et production d’acide lactique.
Yea-Sacc maintient un pH élevé favorable à la digestion de la cellulose (supérieure à 6,5), d’où une meilleure utilisation de l’aliment ainsi qu’un passage plus régulier dans le gros intestin.
Yea-Sacc, administré à des juments gestantes puis allaitantes permet une augmentation de la digestibilité de l’aliment et de ses constituants (calcium et phosphore); le lait est alors plus riche en acides aminés ainsi qu’en lysine et valine, importants pour la croissance du poulain et on constate une augmentation de production de lait, de sa concentration en nutriments, donc une augmentation des apports de nutriments disponibles se traduisant, pour le poulain, par une meilleure croissance.
Chez les chevaux de sport, le Yea-Sacc limite l’apparition de baisses de forme et assure une meilleure préparation aux périodes de stress telles que transport, compétition, changement d’alimentation etc. Un aliment à densité énergétique élevée associé à un accès limité au fourrage, augmente le risque d’apparition de pathologies telles que les coliques ou la fourbure. Ces maladies semblent être dues à des dysfonctionnements de l’écosystème intestinal, apparaissant avec des rations fournissant plus de 350 g d’amidon pour 100 kg de poids vif par repas, ce qui est fréquent chez le cheval au travail. La capacité de l’intestin grêle à dégrader l’amidon est alors saturée. Chez les chevaux nourris avec un aliment riche en orge, la concentration en bactéries utilisatrices de lactate dans le colon augmente significativement avec le Yea-Sacc, permettant d’éviter une chute du pH et un désordre digestif.

Les probiotiques
La locution "pro biotique" vient du grec pro (pour) et bios (vie). Les probiotiques sont des cultures de bactéries lactiques vivantes qui ont pour but d'équilibrer les micro organismes dans l'intestin afin de restaurer et de stabiliser la flore intestinale naturelle, indispensable à la bonne santé et au bon fonctionnement de votre cheval.
Dans l'estomac et l'intestin se trouvent les "bonnes" (non pathogènes) et les "mauvaises" bactéries (pathogènes), on trouve parmi les premières les lacto-bacilles, les bifidus, E-faecum, parmi les secondes les clostridium, les salmonelles. Dans une flore intestinale équilibrée les bonnes dominent les mauvaises.
En début de digestion, dans l'estomac et dans l'intestin grêle, les "bonnes" bactéries forment une barrière contre tout agresseur pathogène. Dans l'estomac le pH est élevé, plus on s'en éloigne, plus le pH baisse. La plupart des bactéries, y compris les pathogènes, se développent aisément à pH 7. E-faecum lui, fait baisser le pH jusqu'à 5 ou 6, les lacto bacilles le mènent même jusqu'à 4 et limitent ainsi la prolifération des bactéries pathogènes.

Quel est leur fonctionnement ?
Ils aident à la digestion, participent à la synthèse de certaines vitamines, protègent des infections, jouent un rôle important dans le système immunitaire et maintiennent un taux d'acidité convenable dans l'intestin.
La flore intestinale peut être endommagée par:
*l'usage de certains médicaments dont quelques antibiotiques notamment. Les diarrhées suivant la prise d'antibiotiques sont souvent causées par des clostridium;
*une nourriture déséquilibrée, en trop grande quantité, non fractionnée dans la journée. Toujours donner le foin avant les granulés ou les céréales;
*une nourriture de mauvaise qualité (foin, aliments industriels);
*le stress sous toutes ses formes perturbe les intestins;
*les maladies, la fatigue, le froid ou la chaleur extrême, la peur, un séjour prolongé au box, des entraînements lourds.
Si les chevaux évacuent de nombreux micro-organismes dans leurs excréments, une multiplication bactérienne normale suffit à maintenir son niveau de population. En cas d'augmentation de l'exonération fécale, fréquente lors de voyages et des compétitions, la réduction de la flore peut être réelle et dommageable.
En nombre insuffisant ou affaiblies, les "bonnes" bactéries sont immédiatement remplacées par les bactéries pathogènes qui vont provoquer des troubles digestifs, des poils ternes, de la maigreur, des coliques, diverses maladies infectieuses, des fourbures. On parle alors de dys-biose. Le foie d'un cheval atteint de dys-biose est très surchargé, de nombreux radicaux libres se forment qui vont à leur tour endommager les intestins, on est en présence d'un cercle vicieux que l'on peut rompre grâce aux probiotiques.

Les prébiotiques
Ce sont des “sucres”, des oligosaccharides, le plus souvent fructo-oligosaccharides (FOS), qui servent de substrat pour la croissance des micro-organismes dans la lumière digestive. Ils assurent l’apport trophique nécessaire à la prolifération des “bonnes” bactéries (notamment lactobacilles et bifido) en leur permettant d’“occuper le terrain” et de supplanter les souches bactériennes pathogènes. Ils soutiennent la santé cellulaire au niveau des muqueuses gastro-intestinales ce qui conduit à une meilleure absorption des nutriments.
Ainsi, le cheval digère mieux, la qualité et l’odeur des crottins seront améliorées, le foie sera moins chargé et les risques de coliques seront réduits.
Les prébiotiques ne sont pas dégradés par les processus enzymatiques, ils parviendront intacts dans le gros intestin.

Quand administrer des pré- et probiotiques ?
*en général après l'usage de médicaments, suite à une maladie, quand un cheval est un peu "mou", quand il ne semble pas bien dans sa peau;
*pour les juments gestantes, le dernier mois avant l'accouchement et les deux premiers mois de la lactation.
Biotics a visiblement une influence positive sur l'accouchement et sur la qualité du lait;
*pour le poulain, juste après la naissance s'il ne mange pas les crottins de sa mère, s'il est orphelin, s'il a de la diarrhée;
*pour les poulinières après un accouchement difficile ou si le poulain paraît en mauvaise condition;
*pour les chevaux de course ou de compétition, lors d'entraînements lourds, de transports, de compétitions nombreuses, de changement d'environnement ou de nourriture ou de routine d'entraînement.

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