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Le cheval athlète - bien nourrir son cheval de sport

Un cheval de sport doit être nourri selon sa discipline et l’intensité de son travail.
Plus simplement: le cheval ne peut travailler que si l’énergie chimique de la nourriture est transformée en énergie mécanique par les muscles.
Deux fonctionnements se distinguent:
*aérobie: en présence d’oxygène, provenant du sang, ce qui donne énergie, CO2 et eau; principalement en dressage et dans les disciplines à longue durée comme l’endurance;
*anaérobie: sans oxygène, ce qui donne énergie et acide lactique; principalement pour des efforts intenses de courte durée comme saut d’obstacles, cross, courses et en endurance sur des terrains accidentés.
Pour se procurer suffisamment d’énergie, le cheval dispose de trois sources principales.

1) L’amidon:
L’apport énergétique principal est constitué par les hydrates de carbone (amidon). L’amidon est transformé en glucose dans l’intestin grêle, par des enzymes. Une partie du glucose est disponible, le reste est stocké dans les muscles et le foie sous forme de glycogène. La portion disponible dans les muscles est utilisée rapidement, en présence d’oxygène, en fonction du type de travail demandé.
Une fois le glucose disponible épuisé, les muscles vont utiliser le glycogène en absence d’oxygène et produire de l’acide lactique.
En cas d’effort prolongé, le glycogène du foie permet de maintenir le taux de glucose sanguin et l’apport énergétique destiné au système nerveux, aussi est-il souhaitable de ne pas épuiser les réserves hépatiques en glycogène.
L’apport énergétique ne devra pas toujours être effectué par une augmentation de la fourniture alimentaire; un excès d’amidon peut avoir des conséquences néfastes: troubles de la digestion, coliques, fourbure, diarrhée, baisse de forme (”intestin brûlé”). Les céréales comportent 50-70% d’amidon!

2) Les lipides
Il peut être souhaitable de remplacer une partie d’amidon par des lipides de haute qualité: acides gras polyinsaturés oméga 3 (acide linolénique) et oméga 6 (acide linoléique) qui sont très énergétiques et très digestibles (2 à 2,5 fois plus que l’amidon). Ceux-ci permettent de préserver le taux de glycogène dans les muscles, sans risque de libération d’acide lactique, car l’avantage des acides gras est que leur métabolisme ne se fait qu’en aérobie!
Les lipides ne sont pas transformés en glycogène, c’est pourquoi il faudra veiller à l’apport en hydrates de carbone pour maintenir le stock de glycogène musculaire et hépatique.
Chez les chevaux de sport, l’équilibre souhaitable se situe à 6-9% de lipides et 32-35% d’amidon et sucres, ceci peut être sujet à variations en ce qui concerne les chevaux d’endurance par exemple, en fonction des distances qu’ils auront à parcourir. L’augmentation d’apports en lipides nécessite la même augmentation en vitamine E.
L’apport de graisses dans l’alimentation devra être progressif afin de permettre au système enzymatique digestif de s’adapter.
Les graisses se mélangent bien avec les mueslis ou l’orge aplatie et mouillée.

3) Le fourrage (les fibres)
Le plus important pour le cheval, il devrait constituer 75-100% de sa nourriture, la ration ne devrait donc pas excéder 25%. Les fibres sont dégradées au niveau du colon et du caecum en glucides et acides gras volatiles (AGV), à leur tour transformés en énergie. La digestion des AGV étant très lente, si le cheval reçoit suffisamment de fourrage, il pourra toujours bénéficier d’une source d’énergie. Leur métabolisme se fait également en aérobie.

Dans les muscles, on distingue trois sortes de fibres qui se différencient par leur vitesse de contraction et leur mode d'utilisation de l'énergie :
Type 1 : endurance, dressage, randonnées.
Type 2 a : endurance haut niveau, complet, attelage, course longue distance.
Type 2 b : saut d'obstacles, cross haut niveau, courses courte distance, endurance sur terrain accidenté.

Propriétés de type 1:
contraction : lente - énergie : aérobe - source d'énergie : fibres, lipides - force : - - endurance : élevée - stock de glycogène : moyen - stock de lipides : beaucoup - capacité d'oxygène : importante - sorte de travail : au pas, léger.

Propriétés de type 2 a:
contraction : rapide - énergie : (an)aérobe - source d'énergie : lipides, amidon - force : + - endurance : moyenne - stock de glycogène : beaucoup - stock de lipides : moyen - capacité d'oxygène : moyen - type de travail : trot, galop.

Propriétés de type 2 b:
contraction : rapide - énergie : anaérobe - source d'énergie : amidon - force : + - endurance : faible - stock de glycogène : beaucoup - stock de lipides : peu - capacité d'oxygène : faible - sorte de travail : galop soutenu saut, force.

Les muscles n’utilisent jamais un seul type de fibres, chaque effort nécessite toujours un mélange mais avec un type dominant.
Glucose et glycogène peuvent être utilisés par les trois types, mais sont indispensables pour le type 2b.
Il faut commencer à administrer des lipides (huile) six semaines avant le début de la saison. Les types 2a ont besoin de ce temps pour s’adapter à l’utilisation des lipides pour faire de l’énergie aérobie.

A chaque discipline sa nourriture !
Pardonnez la comparaison, mais vous ne mettriez pas du gasoil dans une voiture à essence!
Les paragraphes suivants ont pour seule prétention de vous fournir quelques conseils et astuces; il est impossible de donner une “recette” toute prête. Trop d’éléments sont variables: l’individu, le niveau, les modes de vie etc.

Cheval d’endurance
Effort sur longue distance en aérobie, donc besoin d’énergie lente pendant longtemps. Il faut:
*foin d’excellente qualité, au moins 75% de la ration;
*; pas de gros repas et pas trop de céréales pour limiter le plus possible la production d’acide lactique, aussi préférer un aliment riche en lipides (jusqu’à 10%) et fibres et pauvre en amidon;
*préparer pour une course: Equi-sénior (arrêter la cure 5 jours avant toute compétition) et 2 à 3 jours avant: électrolytes; 
*récupération: %Equi’drink Détox-muscle%, Equi’drink Immunotonic, Biotics.

Cheval d’obstacles
Des efforts explosifs de courte durée et des réactions rapides, donc besoin d’énergie rapide, en anaérobie formant de l’acide lactique. Il faut:
*un aliment riche en amidon et sucres, qui contient au moins 80% de céréales;
*Vitamine E, Sélénium & Lysine;
*foin d’excellente qualité.

Cheval de dressage et d’attelage
Effort de longue durée, alterné avec des mouvements très maîtrisés; il faut de la souplesse, de l’endurance et un bon contrôle nerveux.
*foin d’excellente qualité pour la durée des entraînements;
*aliment contenant 40-70% de céréales et 5% de lipides;
*un supplément contenant vitamine E, sélénium, lysine, éventuellement Equi’mélange Anti-raideurs.

Cheval de complet
Il doit être nourri comme les chevaux de dressage et saut d’obstacles:
*foin d’excellente qualité;
*aliment jusqu’a 70% de céréales, riche en lipides (6-9%) et fibres;
*éventuellement 2 à 3 jours avant un concours des électrolytes, ou préparer le cheval avec Equi-sénior (arrêter la cure 5 jours avant toute compétition), un supplément contenant vitamine E, sélénium, lysine; pour la récupération:  Equi’drink Immunotonic, Biotics, Equi’mélange Anti-raideurs, Vitamine E, Sélénium & Lysine.

A retenir
*Un repas riche en amidon et/ou sucres donne en 15 minutes une augmentation de taux de glucose dans le sang. Le corps produit alors de l’insuline pour emmener le glucose aux divers tissus (foie, muscles). Le taux de glucose dans le sang baisse rapidement et, de plus, l’insuline freine la libération des acides gras. Alors ne donnez jamais un repas riche en amidon 2 à 3 heures avant un travail important.
*Pendant le travail, les muscles ont besoin de sang, qui sera puisé dans le système digestif non sans provoquer des effets négatifs.
*Commencez toujours par le foin et ensuite la ration.
*Le constituant principal du corps est représenté par les protéines, mais comme source d’énergie, elles sont moins convenables. Chaque protéine est constituée d’un nombre important d’acide aminés. Une carence en un acide aminé, par le biais de réactions en chaîne, peut avoir une grande influence sur la santé de votre cheval. Les acides aminés sont apportés par la nourriture sous forme de protéines brutes mais peuvent aussi être administrés sous forme de complexes équilibrés, associés à des vitamines et minéraux.
Plus le cheval sera soumis à un effort intense, plus il devra consommer de protéines. Pour un cheval de sport, l’apport souhaitable se situe entre 10 et 14%.

N’oubliez pas que:
les bons résultats c’est le total de tout. On peut très bien nourrir son cheval, mais cela ne compensera jamais des limites de morphologie, un manque d’entraînement ou un manque de niveau du cavalier!

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