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Le cheval athlète - canicule et électrolytes

La température extérieure idéale pour un cheval se situe entre -5 et 15°C. Un cheval au repos commence à souffrir de la chaleur au-dessus de 20°C et d’autant plus si le taux d’hygrométrie est supérieur à 60%.
Quand le cheval commence à bouger, à travailler, il produit de l’énergie, mais malheureusement il n’utilise que 20 % de cette énergie pour avancer et les 80% restants sont éliminés sous forme de chaleur.
La température corporelle d’un cheval se situe entre 37.5-38.5°C.
Pendant un effort intense cette température peut augmenter jusqu’à 40°C.
Le cheval commence alors à transpirer pour éliminer la chaleur.

Quand un cheval transpire beaucoup (effort, chaleur etc.) il perd non seulement de l’eau, mais également des sels minéraux.
Il est alors utile de lui fournir des électrolytes: différents sels, chargés d’ions négatifs ou positifs, dont les plus importants sont: Sodium (Na+), Potassium (K+), Chloride (Cl-), Calcium (Ca2+), Magnésium (Mg2+) et Phosphore (H2PO4).
Les électrolytes jouent un rôle important dans le métabolisme de l’eau, la synthèse des enzymes, la transmission neuromusculaire et l’équilibre acido-basique.
Cet équilibre participe à la régulation de nombreuses fonctions cellulaires et sa perturbation peut conduire à une acidose des muscles et une réduction des fonctions enzymatiques.
Les pertes d’électrolytes sont fécales, urinaires mais surtout sudorales.
On peut vraiment parler des pertes quand les chevaux sont soumis à des efforts intenses; plusieurs heures par jour ou des concours sur plusieurs jours, avec des températures supérieures à 30° et un taux d’humidité au-dessus de 70%.

Lorsqu’un cheval perd beaucoup d’eau, une déshydratation peut survenir, ce qui se traduit par une perte d’élasticité cutanée, une absence de soif, une anorexie, une perte d’endurance, une diminution des performances, une hyperthermie, une augmentation du rythme cardiaque etc.
Vous pouvez mettre en évidence une déshydratation en pinçant, entre le pouce et l’index, la peau du cheval au niveau de son encolure, quand vous lâchez le pli de peau, il doit disparaître; sa persistance montre que le cheval est déshydraté.
Par la suite, il risque de présenter des troubles métaboliques et une accumulation des lactates, les fréquences cardiaque et respiratoire restent élevées et la fatigue s’installe.
Il est alors souhaitable d’effectuer rapidement un apport en électrolytes en surveillant que le cheval boive en quantité suffisante!

On parle de déshydratation quand la perte d’eau représente 3 à 4% du poids corporel. Au delà de 8% apparaissent des problèmes graves, qui nécessitent l’intervention du vétérinaire.
Un apport hydrique seul sera souvent inutile, le rein éliminant l’eau immédiatement. Pour une absorption efficace de l’eau, l’organisme a besoin de sodium, aussi est-il indispensable d’administrer précocement des électrolytes au cheval.
Les sports qui conduisent le plus souvent à une déshydratation sont: le concours complet, les courses et l’endurance.

A l’occasion de compétitions sur plusieurs jours (complet, endurance) il est souhaitable d’apporter des électrolytes quelques jours avant l’épreuve. Le cheval peut ainsi se constituer un taux “normal”, et vous serez sûr d’éviter des carences. Le surdosage ne sert à rien puisque le cheval ne stocke pas des électrolytes, il les élimine, ce qui surcharge son système digestif.
Sur un concours, beaucoup de chevaux ne boivent pas comme à la maison. Dans ce cas, soyez vigilant et administrez des électrolytes en petite quantité, mais seulement si le cheval a bu en quantité suffisante.

Soyez prudents et modérés avec l’administration des électrolytes.
Les chevaux qui fournissent un travail léger, (les chevaux au niveau amateur ou les chevaux de loisir) n’en ont pas du tout besoin, pas même en été.
Le fourrage fournit une bonne quantité de calcium, phosphore et potassium. De plus, les fibres contenues dans celui-ci retiennent l’eau dans le système digestif, constituant ainsi le stock d’eau et d’électrolytes, nécessaire pendant une épreuve/course. Donnez du bon foin en abondance jusqu’au dernier moment.
La nourriture industrielle contient des électrolytes, cela vaut la peine de lire la liste des ingrédients sur le sac, avant d’administrer des électrolytes supplémentaires.
N’oubliez pas de mettre à disposition une pierre de sel tout au long de l’année, de préférence la Pierre à Sel de l’Himalaya, ne pas l’oublier lors des concours.

Quelques conseils pour bien gérer la chaleur, surtout pendant des concours:
*pour refroidir un cheval de façon efficace il faut commencer par passer une éponge bien mouillée sur la tête, l’encolure et sur tout le corps avant de le doucher, ensuite racler l’eau tiède à l’aide d’un couteau de chaleur et le faire marcher: le courant d’air aidera la peau à refroidir; répétez le doucher-racler-marcher tant que nécessaire;
*n’utilisez surtout pas des serviettes mouillées, cela empêchera l’évaporation de la sueur;
*pendant les journées chaudes, n’utilisez jamais une chemise séchante, elle absorbera la sueur et ce sera la chemise qui refroidira au lieu du cheval;
*ne laissez pas le cheval inutilement en plein soleil;
*si vous n’êtes pas certain que votre cheval boive suffisamment, fermez alors les abreuvoirs automatiques et donnez de l’eau dans des seaux, cela vous permettra de contrôler les quantités bues;
*si nécessaire, mouillez le foin, cela apportera davantage d’eau;
*pendant les transports, offrez à boire au cheval le plus souvent possible; même s’il ne transpire pas beaucoup, il perd de l’eau par sa respiration;
*habituez-vous à prendre régulièrement la température de votre cheval;
*si vous n’arrivez pas à faire descendre la température en dessous de 39°C dans les 20 minutes qui suivent l’effort, consultez de suite un vétérinaire;
*appelez également un vétérinaire quand le test du pli de peau est positif et/ou si le cheval perd le réflexe de boire, en attendant, vous pouvez administrer de l’eau à l’aide d’une seringue.

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